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Changement d'heure et psychologie

Le changement d’heure : quand le temps nous échappe


Chaque année, le passage à l’heure d’hiver nous rappelle à quel point notre rapport au temps est fragile. Une simple heure décalée, et tout notre organisme semble hésiter : nous dormons un peu plus, mais nous avons froid plus vite, nous voyons la nuit tomber trop tôt, et notre humeur suit souvent la lumière.


Sous ses airs anodins, ce petit basculement réveille quelque chose de plus profond : la perte de contrôle. Le temps nous échappe — et avec lui, le rythme auquel nous croyons pouvoir tenir. Nous vivons dans une société qui adore l’idée de “gagner du temps” d'êtreproductif, d'optimiser son temps 😆 mais ce week-end-là et la semaine qui arrive nous n’avons rien à faire, seulement attendre que notre corps s’ajuste.


Sur le plan psychologique, le changement d’heure agit comme un rappel saisonnier : nous ne sommes pas des machines. Notre organisme suit la lumière, pas le calendrier. La mélatonine, l’énergie, l’attention, tout s’accorde ou se désaccorde selon les cycles naturels — souvent ignorés au profit de l’efficacité.


Il y a aussi un message symbolique : le passage à l’heure d’hiver marque l’entrée dans la période la plus intérieure de l’année. Les journées raccourcissent, les rendez-vous se déplacent vers l’intérieur de soi. L’automne finit de dépouiller ce qui n’a plus lieu d’être, et le corps réclame un tempo plus lent, plus incarné.

Plutôt que de résister à cette fatigue ou à cette impression de ralentir, il peut être apaisant de la considérer comme une invitation : et si ce n’était pas une baisse, mais une descente ?

Une descente vers soi, vers plus de présence, moins d’agitation. Le besoin de se coucher plus tôt, de se taire davantage, de ranger son esprit comme on ferme les volets le soir.


Vos piste de réflexion pour la semaine :

Observez comment vous vivez cette heure differente, ces habitudes qui changent, que faites-vous de ce temps d'adaptation ?

Peut-être que le temps ne se gagne pas. Il s’habite.

Si des symptômes s'installent mieux vaut ne pas attendre de s'épuiser psychiquement et en parler à un psychologue qui saura faire le point avec vous et vous soutiendra pour développer ce dont vous avez besoin. Plutôt du comportemental ou plutôt une analyse pour lever vos limitations et vos freins inconscients.

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